Ralentir pour mieux respirer et retrouver l'équilibre

Mettre sur pause pour mieux respirer

J’ai mis les chandelles sur pause… et ça m’a fait le plus grand bien.
J’avais cette sensation de trop-plein depuis tellement longtemps. Et pourtant, je continuais à vouloir ajouter encore et encore : de nouvelles collections, de nouveaux projets, de nouveaux accompagnements.

Tout était beau, inspirant même, mais à l’intérieur, quelque chose se fatiguait.
Créer devenait lourd. L’enthousiasme qui m’habitait autrefois s’éteignait doucement. J’ai compris que je persistais dans une direction qui ne vibrait plus. Et dans cet état, plus rien de bon ne pouvait émerger.

Alors j’ai tout mis sur pause.
Sur la glace, en standby, comme on dit. Une belle façon de dire que j’ai voulu me mettre hors du bruit, hors de la course… même hors de mon esprit.

Mon intention : faire de l’espace.
Parce qu’il est impossible de remplir un verre déjà plein. Même chose pour un esprit.
Comment savoir ce qu’on veut vraiment quand chaque case du quotidien est déjà remplie ?

J’avais besoin de silence, d’espace, autant physique que mental. Besoin de voir ce qui vibrait encore.

Comment ressentir ce qui veut émerger quand on ne prend jamais le temps d’ouvrir son esprit et de s’offrir ce calme ?

J’ai décidé de laisser de l’oxygène à la braise, pour repartir le feu, doucement.
Et ça prendra le temps que ça prendra : semaines, mois, peut-être même années.

Ralentir, c’est aussi gagner.
C’est s’offrir l’espace pour enfin respirer librement.

L’erreur qu’on fait toutes, c’est de penser qu’ajouter encore plus de “faire” nous aidera à nous sentir mieux.
Mais en réalité, quand on est dans une période floue ou de trop-plein, c’est souvent en ne faisant rien qu’on recrée du mouvement.

Faire moins, c’est parfois la clé pour créer mieux.

On en fait déjà tellement.
Si, comme moi, tu traverses une période de trop-plein, je t’invite à diminuer la cadence.
Prends le temps de déposer ce poids, de respirer, de te reconnecter à ce qui est vivant en toi.

Laisse place à la transformation...

Donne-toi le temps qu’il faut.
L’inconfort, lui, est temporaire. Il faut simplement lui laisser place.

Parce qu’au bout du compte, ce vide apparent est fertile.
C’est dans cet espace que renaît le plaisir, la clarté et le besoin de vivre réellement.

Faire une pause, ce n’est pas abandonner.
C’est se donner la permission de revenir à soi, de respirer, d’écouter, et de sentir ce qui veut reprendre vie.